nom d’un service de la police technique et scientifique chargé de l’identification des personnes, victimes ou criminels.
Bien, une voisine de la victime a entendu des bruits et aperçue une silhouette qui sortait de chez elle. Nous allons, grâce à son témoignage, établir un portrait-robot. Sa réalisation a évolué, mais elle reste très délicate !
Terminés les bandes de papier, le crayon et la gomme! Ils sont désormais effectués à l’aide d’un ordinateur. Tous les services de l’identité judiciaire en France possèdent la même application informatique. Elle contient une importante collection d’images: tous les éléments composant un visage découpé en petits bouts: des cheveux ici, des yeux là, des nez, des oreilles!
Un visage standard sert de base pour élaborer le portrait. En suivant la description du témoin ou de la victime, nous choisissons toutes les parties du visage, sa forme, sa taille et son teint. Mâchoire, bouche, nez, yeux grossissent, rapetissent, s’écartent, se rapprochent instantanément et à volonté à l’écran.
La réalisation d’un portrait-robot a l’air simple avec un tel outil! Mais pour le témoin, c’est en fait très fatigant. Difficile de se rappeler un visage vu quelques secondes parfois. Lorsqu’il y a plusieurs témoignages, ils se contredisent souvent.
De plus, le portrait-robot ne constitue en aucun cas la photographie de l’individu. Il rassemble seulement des signes caractéristiques qui peuvent guider les enquêteurs. Il arrive que le portrait-robot ne ressemble pas du tout au criminel recherché! C’est pourquoi ils sont diffusés avec précaution auprès du public.
Si l’enquêteur a un suspect ressemblant au portrait-robot, il peut organiser une parade d’identification. Le suspect n’est pas convoqué tout seul. Le témoin essaie alors de reconnaître parmi plusieurs personnes celle qu’il a décrite. Le plus souvent, les personnes convoquées ne voient pas le témoin qui se trouve derrière une glace sans tain.
